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Le 13 octobre 2022, Diane Borgia a reçu le prix Mérite du CIQ et de l'OPCQ qui souligne son travail à titre de criminologue-psychothérapeute et son implication sociale.
Une femme engagée, infatigable et prolifique
Détentrice d’un baccalauréat en criminologie de l’Université de Montréal doublée d’une formation professionnelle en psychothérapie Émotivo-rationnelle et détentrice d’un permis de psychothérapeute de l’Ordre des psychologues du Québec, Diane Borgia a obtenu son baccalauréat en 1988 et exerce la psychothérapie depuis plus de 35 ans.
Embauchée par le Service Correctionnel Canadien, elle occupe d’abord le poste d’agent de gestion de cas à l’Institut Archambault de Ste-Anne-des-Plaines (sécurité maximum) et celui d’agent de libération conditionnelle à Québec. Très vite elle découvre que ces milieux ne correspondent pas à sa personnalité et à son intérêt qui est d’aider activement son prochain par des services de psychothérapie.
Elle quitte donc le S.C.C. pour accepter un poste pour le programme d’aide auprès des familles à la Maison Jean Lapointe de Montréal, tout en terminant sa formation en psychothérapie Émotivo-rationnelle (PER) au Centre Interdisciplinaire de Montréal (CIM).
Pionnière acharnée, c’est en 1988 qu’elle prend la décision d’ouvrir le premier centre Canadien d’aide aux familles d’alcooliques et de toxicomanes, le CAFAT. Cette décision faisait suite à deux constations importantes. D’abord un manque de suivi et de thérapie pour les parents des résidents de la Maison Jean Lapointe et une absence flagrante de centre d’aide spécifique pour ces derniers, dont le constat est paru dans une étude du criminologue Serge Brochu de l’UDM. En effet, il avait été relevé qu’il existait une centaine de centres de désintoxication et de traitement pour les dépendants au Québec mais aucun centre dédié pour les familles.
Visionnaire aguerrie, très intuitive et avant-gardiste, elle décide de gérer cet organisme à but non lucratif comme une entreprise d’économie sociale, alors que ce concept n’existait même pas à l’époque. De plus, ces centres offraient des services de psychothérapie basés principalement sur la psychothérapie Émotivo-rationnelle, au moment même où l’approche des A.A. est privilégiée dans la majorité des centres de thérapie.
Les centres CAFAT offraient donc des services en individuel, en couple, en famille et en groupe. On y offrait aussi des groupes d’entraide pour les adultes. Au centre de Laval, la maison-mère, on dispensait aussi un programme pour les enfants ainsi qu’un programme de prévention de la délinquance pour adolescents subventionné par le ministère de la Justice.
C’est ainsi, qu’en l’espace de quelques années, Diane crée trois centres CAFAT au Québec et collabore à l’ouverture d’un centre CAFAT à Angoulême en France.
Le leitmotiv de Diane étant que la prévention des toxicomanies et de la délinquance débute par une saine gestion des émotions, elle s’implique durant des années aussi auprès des enfants de la DPJ en dispensant des services d’évaluations familiales et de rapports pour la Cour de la Jeunesse, ainsi que du traitement pour les jeunes et leurs familles. Elle collabore même étroitement avec Madame la Juge Andrée Ruffo pour créer, en mars 1991, la Fondation Sans Nom qui avait originalement pour mission de venir en aide à ces mêmes familles dans le besoin. Comme la structure de cette fondation est devenue trop lourde et pas suffisamment axé sur l’action, elle quitte son fauteuil d’administratrice durant sa première année d’existence.
Diane est énergique et infatigable. Malgré ses tâches et responsabilités très nombreuses, ayant toujours la « criminologie dans les veines », et croyant toujours profondément à la réhabilitation des délinquants, elle accepte un nouveau défi.
C’est ainsi qu’à la fin de 1991, après avoir été choisie par un comité de détenus en toxicomanie de l’Institut Archambault de St-Anne des Plaines, elle accepte de créer le premier programme de groupe thérapie basé sur l’approche Émotivo-rationnelle. Ce programme était offert aux détenus présentant des problèmes plus ou moins sévères de toxicomanie.
Durant les deux années qu’a duré ce programme, elle a aidé une trentaine de détenus à découvrir et à gérer leurs émotions pour réduire la toxicomanie et les aider à se prendre en charge. De toutes ses implications, celle dont elle est la plus fière, c’est d’avoir «marrainé» devant la Commission des libérations conditionnelle du Canada un jeune détenu au passé très lourd, qui a suivi son programme durant les deux années de son existence.
Ce jeune homme lui avait raconté un jour, qu’à toutes ses sorties précédentes, il savait intérieurement qu’il reviendrait, mais qu’avec les outils de gestion des émotions qu’il venait d’acquérir grâce au programme, il était confiant que la prochaine fois serait la «bonne». Depuis, Diane et lui sont restés en contact. Il est pour elle la preuve irréfutable que la réhabilitation existe, car ce jeune homme, toujours libre et actif socialement en redonnant au suivant et aujourd’hui jeune retraité, il n’est jamais retourné en prison.
Étant aussi convaincue que les individus ont le pouvoir de s’entraider, Diane conçoit en 1993, Le Boréal, un groupe d’entraide anonyme hebdomadaire entre les murs de l'établissement Archambault. C’est ainsi qu’elle rend possible le soutien entre des civils et des détenus pour les aider à se reprendre en main.
Étant aussi consciente que les jeunes adultes sortant de la DPJ à l’âge de 18 ans étaient démunis financièrement et manquaient misérablement de services, alors, pour être en mesure de leur venir en aide, elle fonde en 2005 la Fondation JEM (Jeunes Enfants Maltraités). Durant plus de 3 ans, elle et son équipe, ont offert gratuitement de l’aide et des services de psychothérapie à plusieurs dizaines de jeunes.
Comme cette criminologue-psychothérapeute est une femme d’action et d’engagement, Diane ne s’arrête pas là. Durant toutes ces années, elle réalise plusieurs projets d’envergures tout en s’engageant socialement pour faire connaître la psychothérapie Émotivo-rationnelle ainsi que la codépendance.
En effet, s’étant spécialisée en codépendance et désirant faire connaître davantage aux professionnels de la santé mentale l’approche de psychothérapie Émotivo-rationnelle et la codépendance, elle cofonde en 1998, un centre de centre professionnel de formation en psychothérapie Émotivo-rationnelle, le CFPPERQ. Durant plus de dix ans, avec l’aide de son équipe, elle y a formé des centaines d’intervenants dans cette merveilleuse approche.
Durant quelques années, suite au décès de son mentor et professeur Lucien Auger, elle assume la présidence de l’Association Émotivo-Rationnelle Internationale et ne manque pas une seule occasion de prend la parole pour parler de la PER, démystifier les multiples dépendances et amener de l’espoir chez ceux qui souffrent.
C’est ainsi qu’elle participe activement à différents colloques et donne des centaines de conférences ici et en Europe (voir un bref résumé de ses conférences et apparitions plus bas) et qu’on la retrouve autant à la radio, à la télévision que dans les différents médias où elle porte son message : « Il est possible de se sortir de la codépendance et de « l’enfer » des dépendances nocives en apprenant à gérer sainement ses émotions. »
C’est ainsi que durant plus de 21 ans, Diane a exercé au sein de CAFAT diverses fonctions : directrice-générale, membre administrateur au sein du C.A., organisatrice de levée de fonds, directrice des Ressources humaines, responsable de la promotion et publicité, rédactrice et conceptrice de programmes, formatrice, superviseure clinique, conférencière, animatrice de radio et de télévision, et celle qui l’anime profondément, celle de psychothérapeute, offrant, au cours de sa carrière, près de 20 000 heures de consultations et des milliers d’heures de psychothérapie en groupe.
« Dans ma pratique clinique, j’utilise une approche active qui responsabilise rapidement le client. J’enseigne des principes de base de gestion des émotions et l’amène à utiliser des outils concrets pour développer ses capacités de bien-être, et ce, généralement à très court terme. Comme les émotions sont les moteurs de l’action, si on vise un changement de comportements, quel qu’il soit, il faut changer les émotions qui les engendrent. »
Vigoureuse et courageuse et cumulant les responsabilités avec brio, rien ne l’arrête. En 2011, elle termine l’écriture de son premier livre, AMOUR TOXIQUE – De la codépendance à l’amour de soi, qui a été publié aux Éditions La Presse, et reprend ses activités professionnelles, mais cette fois en clinique privée.
En 2017, elle a cofondé La FONDATION DES PETITS CŒURS RIEURS, un organisme de charité qui œuvre pour le développement de la santé émotionnelle, psychologique et sociale des enfants. Depuis, c’est en offrant gratuitement aux écoliers du primaire un programme d’éducation émotionnelle et sociale Les Petits Cœurs Rieurs que la fondation remplie sa mission.
Et, depuis octobre 2021, ce programme a pris un virage numérique et est maintenant disponible en ligne (petitscoeurs.ca) tout à fait gratuitement pour toutes les écoles primaires du Québec.
En 2020, Diane, soucieuse du bien-être de ses collègues criminologues, répond à la demande de l’OPCQ, en développant un groupe de soutien en ligne pour ses pairs, leur apportant des outils pour améliorer leur bien-être durant la période de pandémie.
Puis, en 2021, elle a créé l’IERI, l’INSTITUT ÉMOTIVO-RATIONNEL INTERNATIONAL, un centre de formation en ligne qui offre des formations en ER et en codépendance. En un peu plus d’une année, c’est plus d’une centaine de professionnels qui ont suivi le programme de formation Initiation à l’approche Émotivo-Rationnelle – Niveau I et II, ces formations ayant été accréditées par plusieurs ordres professionnels dont l’OPQ et l’OPCQ.
Membre de l’Ordre professionnelle des criminologues du Québec depuis 2014, Diane Borgia a été honorée par l’Assemblée nationale du Québec en novembre 2018 devant députés et ministres, pour souligner l’ensemble de son travail à CAFAT durant plus de 20 ans, ainsi que pour son implication sociale auprès des enfants par le biais de la FONDATION DES PETITS COEURS RIEURS qui à ce jour, a offert son programme d’éducation émotionnelle et sociale Les Petits Cœurs Rieurs à plus de 3 000 jeunes écoliers du primaire.
Diane exerce encore avec passion, vigueur et rigueur sa profession de criminologue-psychothérapeute. Sa foi inébranlable en l’être humain et sa confiance en sa capacité de se rendre heureux a été, et est toujours, l’assise de sa mission, celle d’aider ses semblables à développer un mieux-être.
« Malheureusement, on apprend rarement à gérer nos émotions dans nos familles d’origines. Avec les outils de la DER, jamais je ne me suis sentie abattue ou démunie devant un client, car les émotions c’est universel et lorsqu’on est bien équipé, on peut faire plus et mieux sans se fatiguer ou se détruire.
Voilà pourquoi aujourd’hui, je désire par-dessus tout, former la relève à cette merveilleuse et efficace approche psychothérapeutique de gestion des émotions, afin que se multiplie l’aide professionnelle à apporter à ceux qui souffrent. »
DEPUIS 2012, DIANE A ÉCRIT PLUSIEURS LIVRES ET CONCEPTUALISÉ PLUSIEURS PROGRAMMES
2012 PETIT DICTIONNAIRE DU BONHEUR – L’art d’être heureux
2014 Sophia et les paroles magiques, Contes éducatifs sur la découverte et la gestion des
émotions pour les enfants
2014 Programme d’éducation émotionnelle Les Petits Cœurs Rieurs
2014 Guide d’activités pour aider les enfants du niveau primaire à améliorer leurs
compétences émotionnelles
2015 Petit Glossaire des émotions
2017 ÉmoRico, un jeu de société sur les émotions pour les 7 ans et +
2019 Groupe d’entraide pour les criminologues, pour les soutenir durant la pandémie
2020 Programme de formation Initiation à l’approche Émotivo-Rationnelle- Niveau I
2021 Ouverture de l’IERI (Institut Émotivo-Rationnelle International) - Formations en ligne
2022 Programme de formation Initiation à l’approche Émotivo-Rationnelle - Niveau II (accrédité par
plusieurs ordres professionnels dont l’OPQ et l’OPCQ)
RÉSUMÉ DES CONFÉRENCES DONNÉES SUR LES THÉMES DE LA CODÉPENDANCE ET LA GESTION DES ÉMOTIONS
· Commission de Prévention des Assuétudes de Liège, Belgique
· Association Parole d’enfants à l’UNESCO, Paris, France
· UNESCO, Paris, France Association Émotivo-rationnelle Internationale
· Centre 101 Parent à Ottawa
· Collège Laflèche de Trois-Rivières
· Regroupement des Séparé(e)s et Divorcé(e)s de l’ouest de Montréal
· Regroupement J'ai le mal de vivre de Québec
· Centre d'Aide aux victimes d'agression sexuelle de Shawinigan (CALACS)
· FFAPAM (Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale)
· Centre de référence du Grand Montréal
· Association des Intervenants en Toxicomanie du Québec
· Colloque organisé par et la Chrysalide et La Relance, Nicolet-Bécancour
· Colloques de l'AITQ (Association des Intervenants en Toxicomanie du Québec)
· Ordre Canadien des Praticiens de Naturopathie et Naturothérapie
· Association Canadienne d'Économie Familiale
· Regroupements des Émotifs Anonymes
· Réseau des centres de périnatalité du Québec
· Regroupements AL-Anon et AA
· Centre de réadaptation Domrémy
· Centre Canadien de Lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies
· Association Québécoise Intervenants Sécurité
· Association Canadienne Professionnels Réorganisation et Insolvabilité
· Fédération des Travailleurs du Québec
· Réseau Québécois de la Santé du Sein
RÉSUMÉ DE SES COLLABORATIONS TÉLÉ ET RADIO
· Conceptrice et animatrice l’émission radiophonique La voie du cœur, FM 100,3
· Conceptrice et animatrice d’une série télévisée Aider sans se détruire, CMCL
· Collaboratrice régulière à l’émission de HOP LA VIE ! à TVA
· Conceptrice et animatrice de trois séries de chroniques radiophoniques sur les
émotions et le bonheur à Radio FM 90,5 - Radio Acton FM 103,7 et CFUT 91,1 Shawinigan
· Collaboratrice aux émissions : Jeux de Société, L’art d’être parent, Magasine santé, Dans
la mire, Claire Lamarche, Salut Bonjour! TVA en direct, Dans la peau, LCN, Le Mec à dames, Plus ça change, plus c’est pareil, La vraie vie, Matin Express, Liza, Le télé Journal de Radio Canada, Le courrier télé de Louise, 90 minutes PM, Deux Filles le matin…
· Rédactrice pour plusieurs revues et journaux dont la revue Intuitive.
MEMBERSHIP
· OPCQ - Ordre professionnel des criminologues du Québec 2016…
· OPQ- Ordre des psychologues du Québec – permis de psychothérapeute, 2013…
· ANN - Association Nationale des Naturothérapeutes, 2011-2013
· ANQ - Association des Naturothérapeutes du Québec, 2004-2010
· AÉRI - Association Émotivo Rationnelle Internationale, 2001-2003
· SDCSSS - Comité des dépendances de l’Agence Régionale de Laval, 1993-2009
· AITQ -Association des Intervenants en toxicomanie, 1989-2005
· SCQ - Société de criminologie du Québec, 1994-1996