Notre approche psychothérapeutique

La TCC-ÉR Thérapie Cognitivo-Comportementale Émotivo-Rationnelle

 

Dans le domaine de la psychothérapie, il existe de nombreuses approches psychothérapeutiques qui se différencient par leurs origines, leurs conceptions de la nature humaine, leurs objectifs ainsi que par les techniques utilisées. Celles-ci tirent leurs origines des cinq grands courants : les courants psychanalytique, humaniste, systémique, cognitivo-comportemental et éclectique, ce dernier étant un mélange de divers courants. 

 

L’approche que je privilégie fait partie du courant des TCC (thérapie cognitivo-comportementale) et se nomme thérapie Émotivo-rationnelle.

 

Qu'est que l'approche émotivo-rationnelle ?

L'approche émotivo-rationnelle a été crée par Albert Ellis au début des années 1950. Ce psychologue américain, formé d'abord à la psychanalyse, développa cette thérapie suite aux manques de succès avec la psychanalyse traditionnelle.

 

La TCC- Émotivo-rationnelle est une approche dans la branche des thérapie cognitives-comportementales TCC. Elle a par contre l'avantage de travailler directement sur les pensées (cognitions) qui sont la cause principale des émotions, qui à leur tour entrainent des comportements et des conséquences.

 

Développée par le docteur Albert Ellis, cette approche a été baptisée « The Rational Emotive Behavior Therapy (REBT) ». Traduit en français par l’expression « démarche émotivo-rationnelle (DER)», on doit sa popularité dans la francophonie au Dr Lucien Auger, auteur de plusieurs livres sur le sujet. 

 

Tirant ses origines du stoïcisme, la DER a pour ancêtres Sénèque, Épictète et Marc-Aurèle. Selon eux, le bonheur consiste à rester maître de ses opinions et de ses pensées, quelles que soient les circonstances de sa vie. 

 

Dans la Grèce Antique, Épictète exhortait les gens à la pratique d’une forme de méditation sur la pensée pour être heureux. Il a d’ailleurs écrit : «Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements qu’ils portent sur ces choses ». 

Tout comme les stoïciens, la DER avance que la principale cause des émotions réside dans notre manière de penser et non dans les événements et que le bonheur est possible à celui qui développe une pensée plus réaliste, car ce sont les pensées qui ne correspondent pas à la réalité qui cause les émotions. Le principal outil de la DER pour développer le bien-être et le bonheur est la confrontation qui est une technique efficace qui permet de changer les pensées fausses et les remplacer par des pensées plus réalistes.

 

D’une très grande simplicité, il est facile de mettre en pratique les outils de la DER pour améliorer l’objectivité afin de mieux gérer ses émotions. Très efficace, elle est reconnue par le domaine médical et a été expérimentée avec succès durant plusieurs décennies. Cette approche psychothérapeutique a contribué au bonheur d’une bonne majorité d’individus aux prises avec des émotions intenses et des comportements inappropriés.


Gracieuseté de www.photo-libre.fr
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À qui s'adresse cette forme de thérapie ?

La thérapie émotivo-rationnelle a l'avantage de pouvoir aider un grand nombre de personnes présentant différents problèmes : 

  • Anxiété chronique ;
  • Gêne et timidité ;
  • Colère et agressivité ;
  • Découragement et idées suicidaires ;
  • Dévalorisation et infériorité ;
  • Culpabilité et remords constants ;
  • Dépression ;
  • Épuisement professionnel ;
  • Estime de soi déficient ;
  • Problème de stress ;
  • Procrastination (tout remettre à demain) ;
  • Difficulté de concentration ;
  • Trouble obsessionnels compulsifs (TOC)
  • Dépendance affective (dépendance envers un amoureux) ;
  • Dépendance envers une substance (alcool, drogue, médicaments...) ;
  • Dépendance envers la nourriture, l'argent, les achats... ;
  • Dépendance émotive (dépendance excessive envers un parent, un patron, un ami...) ;Insomnie ;
  • Inceste ;
  • Intimidation subie ;
  • Situation de crise de couple et familiale;
  • Phobies diverses dont les plus fréquentes sont : l'agoraphobie, l'acrophobie (peur des hauteurs),  l'aérodromophobie (peur de prendre l'avion, l'autophobie (peur d'être seule), psychopathophobie (peur de devenir fou).

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